Un entretien avec le proviseur de votre futur école, cela a toujours tendance à vous faire stresser. Personnellement je n'en avais strictement rien à battre, si j'étais pris, tant mieux, sinon, un autre lycée aurait fait l'affaire. Ce n'est pas comme si j'étais un incapable, bon à rien qui n'aurait pu intégrer aucune école sauf celle-ci. Je sais contrôle ce fameux pouvoir qui m'a permis d'intégrer cette école, à quoi bon suivre les cours.
Ceci étant, le directeur avait accepté ma mutation dans son lycée, il m'avait donné ma futur chambre, ainsi que ma classe, mais je n'avais pas envie pour le moment de voir la tête de mes colocataires. Espèrons au moins que ce ne sont pas des bolosses de première qui passent le plus clair de leur temps à réviser. Je ne supporte pas ça. A quoi bon réviser de toute manière. C'est ce que je me demande sans cesse.
J'étais donc partit pour faire un petit tour et découvrir les lieux alentours. Y avait-il un tabac dans cette ville ? Des belles filles ? Enfin, des filles : BONNES. Un bon terrain de jeux où je pourrais venir me défouler quand j'en aurais envie à force de rester enfermer dans le l'internat. Et tout ce que je possèdais avant mais que j'avais du abandonner en allant ici. La ville était plutôt dense ici, il y avait pleins de ruelles et de quartiers. On ne peux pas se perdre, ou alors il faut être très con, mais on ne pouvait pas se rapeller de tout les lieux et tout les itinéraires en une seule visite. Bref, après une bonne dizaine de minutes de marche j'arrivais à ce qui ressemblait à une fontaine. La fontaine se situait en pleins millieu d'une place toute mignonne. Ouais, pour ce quartier la place de la fontaine était assez 'mignonne'. Sur la place, il y avait pas mal de monde. Je remarquais des amoureux qui se bécôtaient près de la fontaine, assis sur le rebord. Une folle envie me passa par la tête et me démangea. Je cours, je les pousse, et je me barre en courant. Ca m'énerve vraiment les gens qui font ça en publique. Ils ne pourraient pas se cacher ?!
Mais je me dis que, vu que je venais d'arriver, il ne faudrait peut-être pas que je me face remarquer. J'avais parler trop vite. Sans aucune raison, tout les gens me dévisageaient. Ils me regardait de long en large. J'entendais des murmures, c'était sûrement des filles qui parlaient de moi. En y réfléchissant, j'avais l'habitude. Déjà dans mon ancien lycée et dans mon ancienne ville, partout où j'allais les regards se portaient sur moi. Mon ancienne copine disait que c'était parce que j'étais vraiment canon, que toute les filles étaient sur moi, et que tout le monde me trouvait vraiment très beau. Ce n'est pas pour me vanter, mais c'est effectivement vrai, je tiens ça de mon père. C'est ce qui m'avait vallut la réputation du mec hyper canon et populaire. En deux semaines à peine, tout le monde avait déjà retenu mon nom. Des filles m'appelaient sans cesse alors que je ne connaissais même pas leurs noms ni leurs visages.
Cette sensation n'était pas désagréable, mais plutôt amusante. Pour que je trouve ça amusant, c'est que je devais être dans mon bon jour, parce que sinon, j'aurais poussé une gueulante pour qu'on arrête de me dévisager. Je ne suis pas un extra-terrestre quoi!
Je déçida de m'assoir sur le rebord de la fontaine également, et de regarder les gens passer. Dans ma tête, je clashais tout ceux qui passait. C'était plus fort que moi. Du genre, la grosse truie qui était en train de passer. Ses joues étaient toute rondes et grassouillettes, toute roses parce que sa graisse devait lui tenir chaud, et elle me regardait avec son air tout gêné. Son pull col roulé rose clair était de la même couleur que sa tête, et ses cheveux marrons mal peignés lui tombait sur les épaules. Ils ne faisent que lui encadrer son gros visage bouffit. Je crois que le pire sur son visage, c'était ses grosses lèvres. Deux gros verres énorme qui bougaient. Eurk.
"Haha tu es vraiment moche toi. Tu m'donnes envie de vomir. Oui oui, c'est ça, détourne le regard.
Rien quand me regardant tu me salis, mocheté."
Je regardais tout ceux qui passait, il n'y avait pas vraiment de jolie fille qui passait. Il y en avait des pas mal, mais elles s'évanouissaient à chaque fois qu'elles me voyait. Qu'est ce que ça peut être lourd les groupies comme ça.
Je ne faisais plus vraiment attention à ceux qui passaient. J'avais eu ma dose de moches pour la journée, et je regardais maintenant mon reflet dans l'eau. Un sourire mesquin se dessinait sur mes lèvres. Je mis ma main dans l'eau, la sortit et la passa dans mes cheveux pour me recoiffer. Des hurlements féminins se firent entendre derrière moi. Je sentais que tout les regards étaient posés sur moi. En me retournant, je les vis toute ; les groupies, des coeurs dans les yeux. Je réprimais un soupir, quand mon regard fut attiré par une tâche violette qui se déplacait derrière le tas de groupies. La tâche s'arrêta de l'autre côté du groupe de groupies. Je la regardait avec de grand yeux ronds, la bouche entrouverte. C'était une fille. Mais, elle était diffèrente de toute celle qui se trouvait juste à côté d'elle. Son regard était diffèrent.
Elle avait les yeux de très jolies yeux verts qui ressortaient encore plus avec sa chevelure violette, mais son regard était froid, voir méprisant. Elle me regardait, mais cela se sentait qu'elle n'en avait complètement rien à péter de moi. La jeune fille portait l'uniforme de l'école, cela voulait donc dire qu'on était dans le même établissement.
Comment se fait-il que mon charme avait l'air de n'avoir aucun effet sur moi ? Cette fille, qui me transperçait du regard, inclina la tête, soupira, et repartit sans même me regarder une nouvelle fois.
Pour qui se prenait-elle pour pouvoir me mépriser comme ça ?! Elle ne me connait pas et ça se voit, mais quand elle va s'avoir à qui elle a à faire, elle fera moins la maligne. J'vous l'dis !
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Hey toi là ! La fille aux cheveux violets !! Pourquoi est ce que tu me regardes comme ça, tu veux ma photo peut-être?! >>
Je sentais que j'avais perdue se visage d'ange que j'aborde en temps normal, je ne voulais pas qu'elle me prenne pour ses baltringues qui se donnent en spectacle pour l'amour de ces donzelles. Je m'en foutais de ce qu'elle pensait de moi exactement, mais je ne voulais pas qu'elle pense ça.
Je la regardait, d'ailleurs tout le monde la regardait. J'avais porté l'attention sur elle, mais elle ne s'était toujours pas retourné, elle n'avait juste que cessé de marcher.