Prendre l'air? Belle excuse c'est la nuit. [Allessia+ Ritsu]

Allessia était sortie de nuit, elle étais seule sur le toit jusqu'à maintenant.La jeune fille étais assise sur ses genoux dans un coin pour ne pas qu'on la voit d'en bas.

Elle ne savait pas pourquoi mais ces temps ci parfois, elle était totalement sur les nerfs. Elle ne savait vraiment pas ce qui la dérangeait mais cette pression sur son cœur, elle ne la supportais plus.

Oublier sa souffrance en souriant ne fonctionnait plus, c'était carrément devenu de la médiocrité...c'était devenu une cachette. Il fallait pas paraitre comme ci sinon elle déplairait, il fallait pas paraitre comme ça sinon on la rejetterais. Au fond ça n'arriverais surement pas mais ces craintes, elle ne pouvait s'en débarrasser, elle les tenais de ce que son père lui avait fait subir.

Et puis quoi encore, elle n'étais pas populaire du tout, les gens la trouvaient encore bizarre et idiote, la pire tête de linotte de conne qu'il n'y a pas sur terre, dit on. Elle se sentait enfermé, elle n'osait même plus faire valoir son opinion.

Être la petite nouvelle c'était pas vraiment une nouvelle vie comme elle l'aurait voulu. Elle songeait a disparaitre, a ceux qui auraient un deuil à faire et elle voyait qu'il y avait très peu de gens. Sa mère, peut être Ritsu et Yamiko mais ce serait court puisque c'était une connaissance.

À moitié consciente, Allessia traversait le deuil de son père comme elle aurait voulu l'avoir. Elle étais surement dans la phase de la dépression ou elle ne le savais pas trop mais c'était dur a accepter et elle cherchais toujours un père. Elle se sentait comme si nulle part n'étais chez elle, comme si personne ne voulait d'elle, personne n'étais fait pour être son amie. Elle détestait au plus haut point ses défauts et ses qualités banales, selon elle.

Allessia broyait du noir, elle ne croyait pas en arriver là mais elle sortit un couteau, plissant les yeux déposa la lame de celui ci sur son bras, hésitante à se fendre les veines.

*Si la seule solution pour me débarrasser de ce pouvoir...*

Connaissez vous, ces jours où vous vous dite : J'aurais dû resté couché. Les soirs où vous entendez vos parents s'engueuler et puis divorcer... Voir les gens que vous aimez sur un lit d'hôpital et voir qu'ils ne vous répondent pas... Être seul dans votre grand lit alors que deux nuits avant vous vous colliez avec votre partenaire... J'étais vraiment en manque d'affection ce soir là, j'avais besoin de quelqu'un pour parler, c'était la première fois que je me l'avouais. J'étais sur mon lit et je regardais mon téléphone, j'avais envie d'appeler Allessia... Sa faisait longtemps que je l'avais pas vu en classe, ce qui m'étonnais fortement ayant un lien avec elle. Bizarrement ce soir là, je sentais qu'elle avait froid, peut être était-elle en train de dormir et elle avait oubliée de mettre la couette sur elle. Je remettais mon portable sur mon torse et je mettais mes mains derrière ma tête. Je repensais à notre relation avec Allessia, elle était qui pour moi ? Une connaissance ? Non... il y avait quelque chose derrière ça, une amitié profonde mais encore... inconnue à nous deux. Je voulais vraiment la voir et discuter avec elle, maintenant ! Je me rappelais le numéros de sa chambre et habillé d'une simple chemise, je me déplaçais avec toute la discrétion requise et je me dirigeais vers la chambre de celle ci. J'entrais et je voyais une autre personne dormir dans l'autre lit de la chambre et bizarrement, Allessia n'étais pas dans sa chambre... Je regardais le toit et elle était dessus ! Je courrais à présent dans le couloir en me dépêchant d'aller la voir pour savoir ce qui se passait, je l'appelais sur son portable et rien... elle répondait pas ! Je courrais de plus en plus vite dans les escalier menant au toit... Je sentais... une faible chaleur, qu'est-ce qui se passait ?!

Les larmes coulant sur ses joues, le manque d'affection et la pression au coeur. Allessia pensait à toutes les sentiments qu'elle put gouter dans sa vie, les gens qu'elle aimait tant qui ont joué avec elle, qu'ils l'ont utilisés pour finir par la rejeter.

Elle pensait à son don, ce don qui lui donne tellement la haine de mourir. C'était de sa faute si son père l'avait rejeté, si ses amis avaient eu peurs d'elle, si les gens la trouvaient bizarre. Elle voulait juste s'en débarrasser et le fait que sa stupide de mère la plaçait dans une école pour l'améliorer la dégoutait.

Elle était gentille sa mère quand elle voulait mais il fallait lui rapporter quelque chose. Oh qu'elle était aimable et douce mais qu'elle pouvait être brusque même sans s'en rendre compte.

La jeune fille commença a se vendre les veines en commençant par la première du bord, en se couchant doucement, sachant qu'elle allait mourir et qu'elle allait finir par se coucher de toute manière. Elle tremblait de peur, elle pleurait et elle ne savait plus quoi faire, elle voulait juste mourir mais personne n'étais là pour la faire changer d'idée, personne ne serais là, qu'elle pensait. Le courage lui manquait pour vivre autant que pour se tuer, elle ne savais plus.

J'étais en train de courir comme un dératé je pouvais sentir la souffrance de mon amie ! J'avais mal rien qu'à l'idée de la voir mal en point ! Je devais absolument être là pour elle... Elle n'allait pas bien, déjà sa chaleur diminue, la voilà dans le noir sur le toit... J'avais peur... autant que n'importe qui !

~°~ Non ! Allessia ! Je t'en pris... AH ! ~°~

Je criais dans les escaliers mais c'était insonorisé, personne ne pouvais m'entendre et pourtant j'usais mes corde vocal pour elle ! D'un pas brusque je m'étais emmêlé les pieds et je tombais dans les escalier... je tombais sur ma jambe droit et je croyais bien avoir tordu ma cheville, je montais les marche depuis le début a cloche pied et croyais moi ! C'était pas une partie de plaisir. Je pensais à elle, qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire et j'étais à la moitié... Pourtant je morflais un max et... je voulais vraiment la voir et en arrivant sur le toit je la voyait allongée mais elle ne m'avait pas encore remarqué...

Allessia avait peur, mais elle n'avait plus peur de mourir, maintenant ça n'avait plus d'importance, elle avait seulement peur de manquer. Elle n'avait plus rien, elle ne voulait pas retourner chez elle, elle ne voulait pas vivre ici. Elle voulait juste changer de vie complètement, se réincarner selon ses croyances de bouddhiste.

Elle s'imaginait le bardo, l'endroit ou on va après la mort pendant 40 jours, la bas tu n'est qu'une âme, tu est amour et tu est en train de choisir de ta prochaine vie. Elle se disait que c'était mieux la bas et elle se demandait pourquoi son âme avait choisit cette vie.

La jeune fille saisit le couteau, continuant a se trancher les veines, le sang coulant sur le sol. Elle pleurait toujours, elle avait mal et le se retenait de ne pas pousser de cris de douleur. Elle sentait qu'elle se vidait de son sang, elle se sentait mourir peu à peu.

J'étais enfin à la porte et elle, elle se tranchait la chère et tout le sang, tout ce sang ! Il coulait sur elle et ensuite sur le sol. Pris de panique je me suis propulser même avec ma cheville tordue... Je la regardais dans les yeux et j'arrachais immédiatement ma chemise pour appuyer fermement sur la blessure. Me retrouvant torse nu j'attrapais mon téléphone portable avec ma main plein de sang, j'appelais Misao...

~°~ Putin... putin ! Décroche, Merde ! ~°~

J'avais mal au cœur, je sentais qu'elle me lâchait, je sentais le soleil s'éteindre... Je devais faire quelque chose !

~°~ A l'aide !!!! Je vous en pris ! Aidez moi !!! A l'aide... MERDE ! ~°~

[Theme : https://www.youtube.com/watch?v=6EiU7ACs2OU&feature=related]

Je la regardais et d'un coup j'utilisais ma chaleur pour pas qu'elle refroidisse... J'avais mal... j'avais vraiment froid mais je voyais que notre éducateur arrivait à toute vitesse... J'avais froid... j'étais gelé mais j'appuyais sur la blessure avec ma chemise...